Notre corps, ce corps dont on n’est jamais pleinement satisfaite, que l’on maltraite souvent, que l’on cache parfois et avec qui la relation n’est en tout cas jamais vraiment sereine.
Chaque jour notre corps nous porte et nous supporte, nous permettant de faire tout un tas de choses sans vraiment avoir à y penser. Nous le souhaitons sain, svelte, séduisant, le contraignant souvent beaucoup pour qu’il devienne tel que l’on voudrait qu’il soit, sans pour autant jamais vraiment l’écouter, ni s’occuper de lui comme il le faudrait.
C’est ainsi que notre corps se rappelle alors à nous comme il peut, par les ressentis vitaux que sont la faim et la soif, mais également par la douleur, véritable alarme quand nous n’avons pas été suffisamment attentive.
Nous ne sommes pas juste hébergés dans notre corps, nous sommes un véritable binôme pour toute la vie.
Il serait donc très réducteur de n’en faire qu’une sorte de carte de visite extérieure corvéable à merci.
Accepter notre corps, c’est donc non seulement reconnaître en lui notre héritage familial, mais aussi notre histoire, notre parcours, un peu comme une œuvre d’art unique finalement.
En décidant de nous réconcilier avec lui, le but est donc d’affirmer notre autonomie, retrouver notre unité et renforcer également notre estime de nous-même.
Comment réussir donc à s’accepter davantage et s’aimer vraiment telle que nous sommes ?
1/ Observez-vous et écoutez vos ressentis
Nos émotions se traduisent toujours physiquement. Apprenez à être à l’écoute des messages de votre corps au quotidien. Avez-vous régulièrement la gorge serrée, la boule au ventre, des migraines à répétition, une douleur particulière qui revient régulièrement ? Que ressentez-vous exactement vis-à-vis de cela ? Comment vous sentez-vous vraiment ? Quel besoin cherche-t-il à s’exprimer ainsi ?
Vos sensations physiques sont un moyen simple de mieux vous comprendre et donc d’agir en conséquence.
2/ Mettez en lumière votre langage intérieur
Le rejet de tout ou partie de soi se manifeste souvent par un dialogue interne toxique et méprisant, nous convaincant nous-mêmes à travers de petites remarques assassines que, par exemple, notre nez est moche, nos cuisses sont hideuses, et donc ne méritent pas d’être aimées.
A qui vous comparez-vous donc ? Pourquoi devrait-ce être une référence ? Cela vous ramènerait-il aussi à des réflexions dévalorisantes rabâchées pendant votre enfance ?
Plutôt que de vous juger, observez-vous avec tolérance et n’hésitez pas à faire parler votre enfant intérieur en écrivant ce que vous avez tendance à ravaler ou refouler.
3/ Changer votre regard sur vous-même
Pour beaucoup d’entre nous, le miroir est un ennemi où l’on se voit juste sans vraiment se regarder, ou alors juste pour relever tout ce qui selon nous ne va pas.
Prenez un temps pour vous regarder vraiment, avec bienveillance, toute entière, votre visage, votre corps, ce que vos cicatrices disent de vous, les épreuves que votre corps à encaisser, ce qui se voit et puis tout ce qui ne se voit pas et que vous êtes la seule à connaître.
Cherchez ensuite à vous reconnecter à votre féminité, à votre douceur, reconnaissez ce qui est beau et apprenez à focusser peu à peu sur ce que vous aimez, votre beauté unique, votre charme personnel.
N’hésitez pas à vous toucher, à vous auto-masser, voir à vous offrir une séance de massage, occasionnellement, pour vraiment renouer avec chacune des parties de votre corps.
4/ Chouchoutez-vous !
Comment prenez-vous soin de vous au quotidien, que ce soit via l’alimentation, le sport, la médiation peut-être, la résolution de vos problématiques, le soin apporté à votre corps de façon générale ? Comment nourrissez-vous votre intérieur autant que votre extérieur ? Comment vous mettez-vous en valeur, pas vis-à-vis de qui que ce soit, mais pour vous honorer vous ? De quoi avez-vous besoin, de quoi avez-vous envie et que pouvez-vous éventuellement changer pour vous ressembler et vous aimer davantage ?
5/ Faites de votre différence et de vos complexes une force
Vous ne serez jamais parfaite, et puis de toute façon, selon quels critères ? Nous sommes toutes différentes, parfois cela se voit, parfois moins, mais souvent cela devient un prétexte de stigmatisation.
J’ai par exemple longtemps souffert d’être très tôt très grande et puis comme beaucoup d’entre vous, j’ai gardé des « souvenirs », des traces de la maladie, de ma grossesse, et alors ?
Cela me rappelle ma force, mon courage, mes victoires et ce qui a fait de moi ce que je suis.
Ne vous excusez pas d’être vous avec tout ce que cela comporte. Voyez comment certains sportifs ou artistes ont des particularités très prononcées et rayonnent malgré tout dans leur talent. Cela fait parler d’eux, assurément, mais ne les résume pas.
Sur le même sujet, je vous invite d’ailleurs à découvrir l’interview de Pauline Chiron (alias @paulinealopecia sur Instagram) que vous trouverez sur ma chaîne Youtube. Pauline est une jeune femme atteinte d’alopécie depuis l’âge de 7 ans et son discours est, je trouve, une vraie leçon de vie.
Pour résumer, aimez-Vous, Aimez-vous avec un grand A.
Et puis si c’est quelque chose qui est difficile pour vous, que vous avez envie de développer votre estime de vous-même ou travailler sur votre image, n’hésitez-pas à me contacter. En plus d’être coach, je suis également conseillère en image, spécialisée dans l’épanouissement du féminin et je trouve que ces 2 disciplines sont vraiment complémentaires.
A votre guise…
Avec Amour & Bienveillance